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Signer la pétition pour défendre Yücel ! Edito-01/07/11

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Signer la pétition pour défendre Yücel !


Edito - 01/07/2011


Yücel Basarslan «remercié» par Michèle Chay: ce que certains parmi nous prédisaient et que d'autres ne voulaient pas croire se réalise sous nos yeux. Après Sandra Buaillon, dont le CDD n'a pas été prolongé par un CDI, voilà un autre secrétaire fédéral élu en 2008, écarté en 2011 et que l'on veut contraindre à retourner dans son entreprise.

Comme celui de Sandra, le bilan syndical de Yücel est, pourtant, excellent et reconnu.

Pourquoi, alors, cet acharnement, comme s'il s'agissait de punir des militants?

Traiter Yücel de la sorte est non seulement injuste: c'est infâme. Et comme toutes les infamies, nous la combattrons.

Faut-il rappeler qu'en 2008, Michèle Chay a refusé de se séparer de militants, payés à temps plein par la fédération, qui n'étaient plus élus, refusaient le travail qu'on leur confiait, exigeaient des indemnités astronomiques pour partir ou des formations sans rapport avec des mandats syndicaux? La fédération les a payés (et continue de les payer !) à ne rien faire, ou si peu, pendant des années.

Dans la même veine, la fédération dépense des centaines de milliers d'euros dans des salons du «particulier employeur» et veut diviser par 4 la subvention de l'US de Paris qui syndique, pourtant 2500 adhérents et apporte de l'aide à 2500 autres?

Quelle logique, quels choix dans tout cela? Il est probable que, pour la secrétaire générale de la fédération, il vaille mieux des militants obéissants plutôt que compétents, passifs plutôt qu'actifs et qui savent taire leurs doutes et leurs critiques. C'est la meilleure méthode pour tuer une organisation. Elle en a tué d'autres, elle pourra tuer la nôtre.

Car l'on ne peut être contestataire dans son entreprise et mouton dans son organisation syndicale et l'on ne peut construire une organisation syndicale avec des béni-oui-oui. Comme l'on ne peut continuer, indéfiniment, à écarter les résultats concrets des critères qui nous amènent à choisir nos dirigeants.

Notre intérêt à tous, c'est que cela change. Et pour que cela change, comme dans une entreprise, il faut une réaction collective et forte. Signer la pétition pour défendre Yücel, c'est aussi défendre notre volonté de construire une organisation syndicale à la fois démocratique et efficace. Car l'un ne peut aller sans l'autre.





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