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Communiqué
Une nouvelle fois, Sephora (groupe LVMH) tente d’instrumentaliser des salariés pour faire pression sur le juge au travers d’encarts publicitaires publiés dans la presse nationale.
Ce sont donc des dizaines de milliers d’euros que cette entreprise a dépensé pour justifier son recours illégal au travail de nuit.
Le Clic-P se bat chez Sephora et dans toutes les enseignes du commerce contre la généralisation du travail de nuit car il est dangereux pour la santé et la sécurité des travailleurs. C’est pour cela que le code du travail le limite aux activités qui présentent une nécessité sociale ou économique.
Le chantage à l’emploi qui transparait derrière une «pétition» très minoritaire publiée par Sephora est odieux à double titre. Dans un contexte économique dégradé, Bernard Arnault, 10 fortune mondiale, tente de faire croire qu’il sera contraint de licencier s’il est contraint de… respecter la loi
Bien au contraire, la réduction des amplitudes d’ouvertures des magasins ne pourrait avoir que des effets bénéfiques pour les salariés et les clients. En resserrant le personnel sur des horaires réduits, les problèmes de sous-effectifs trouveraient un début de solution et pour les clients, il est certainement plus important de pouvoir être conseillé par un vendeur que d’avoir des magasins ouverts jusqu’à 2 heures du matin.
Fait à Paris, le 16 septembre 2013
Contacts CLIC-P :
CFDT : Alexandre Torgomian
SECI : Eric Scherrer
CGC : Jacques Biancotto
CGT : Karl Ghazi
FO : Brice Bellon
SUD : Laurent Degousée