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Printemps : au bonheur du grand capital

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Printemps :
au bonheur du grand capital


11 FÉVRIER 2013 | PAR MARTINE ORANGE

Le Printemps est à vendre. Annoncée en décembre, cette cession s’inscrit dans les grandes opérations immobilières, désormais fréquentes à Paris, où les grands fonds d’investissements et les financiers du monde entier se disputent à coup de milliards les immeubles de renom de la capitale, derrière des portes closes.

La vente de grands magasins du Printemps n’échappe pas au lot. Son concurrent et voisin, les Galeries Lafayette, qui avait raté le rachat en 2006, s’est tout de suite mis sur les rangs. Le groupe immobilier chinois Wanda s’est aussi déclaré intéressé. Des fonds du Qatar aussi ont été cités. Les sommes évoquées font tourner les têtes : les uns et les autres se disent prêts à mettre 1,6 milliard d’euros au moins sur la table pour racheter le groupe.

Cela pourrait n’être qu’une de ces batailles financières discrètes, comme il y en a si souvent. Mais ce qui se déroule autour du Printemps est plus que cela. C’est non seulement l’illustration que rien n’a changé depuis la crise financière mais que les comportements se sont même aggravés. La cupidité emporte tout. Des actionnaires actuels du groupe trompent les autres. Des avocats et conseillers semblent avoir oublié le droit et la loi. Tout se déroule dans l’opacité bienveillante du Luxembourg. Et au bout du compte, ce sont les salariés du Printemps qui risquent de devoir payer l’addition.

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