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Pizza Enio : le combat de David contre Goliath

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Pizza Enio : le combat de David
contre Goliath

Mis à pied en novembre 2010, Djamal Ameur, délégué du personnel CGT chez Pizza Enio, aura attendu 8 mois avant de pouvoir réintégrer son emploi de chef de rang à Châtelet les Halles, huit longs mois sans salaire !

Son licenciement refusé par l’inspection du travail, l’employeur fait appel et décide de ne pas réintégrer Djamal avant la décision du ministère du travail.

L’Union Syndicale saisit alors le conseil des prudhommes pour exiger le versement de ses salaires et sa réintégration dans l’entreprise.

Les salariés du restaurant soutiennent Djamal et signent massivement la pétition qui exige sa réintégration.

Face à toutes les pressions, le patron finira par céder et c’est en juin 2011 que notre camarade retrouvera enfin son emploi et touchera ses arriérés de salaires.

Sa réintégration, notre camarade la doit à son courage et à sa détermination, au soutien de ses collègues de travail et de la CGT.

Il est grand temps que cessent les pratiques inadmissibles de ce patron, qui comme tant d’autres dans ce secteur, combat les organisations syndicales et plus particulièrement la CGT.


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