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13ème congrès fédéral: le point de vue des délégués de l'US

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13ème congrès fédéral
Le point de vue des délégués de L'US

Accueil
Tous les délégués ont été très choqués par la façon dont s'est déroulé le congrès. Dès l'accueil, le premier jour, certains délégués se sont vu refuser l'accès alors qu'ils étaient dûment mandatés.
Après plusieurs heures de négociations, un service d'ordre CGT nous a défendu d'accéder au congrès, a décidé d'employer la violence et a gazé les camarades présents. Deux délégués, dont une camarade parisienne de Monoprix, ont été hospitalisés.
Pendant ce temps, la direction fédérale débutait le congrès comme si rien ne s'était passé. En effet, durant le gazage, les votes sur la présidence ont eu lieu (un moment important pour la suite du congrès) mais sans nous...
Pour l'ensemble de notre délégation, tout usage de la violence est inacceptable. Nous en avons été la cible de la part même de camarades de la CGT pour des raisons inexplicables : les délégués contestés à l'entrée ont fini par être invités, mais avec l'interdiction de voter ou de s'exprimer.
Cette violence à notre égard a duré tout le long du congrès mais sous forme d'insultes et de menaces.

Déroulement
Ce congrès n'a clairement pas répondu à nos exigences de démocratie et de transparence. Dès le premier vote et tout au long du congrès, le bureau n'a cessé de modifier les règles lorsqu'il s'apercevait que les résultats ne lui étaient pas favorables.
Nous avons également surpris un camarade en flagrant délit de tricherie: il faisait voter un absent. Et ceci n'est qu'un exemple parmi d'autres. Cette fraude constatée par tous n'a eu qu'une conséquence, le bureau du congrès a décidé d'empêcher les camarades qui voulaient surveiller les votes de le faire.
Nous avons été témoins des pressions faites sur les délégués dès que certaines UD, par exemple, estimaient qu'ils ne votaient pas correctement.
Par ailleurs, nous étions venus porteurs d'une proposition de rapport d'activité, ce que la direction sortante n'avait pas fait au mépris des statuts fédéraux. Pourtant, tout débat a été refusé.
De plus, en violation de son propre règlement intérieur, la présidence en place nous a interdit de défendre notre amendement en prétextant qu'il s'agissait d'un contre-projet.
Rappelons que cet amendement général reprenait et réactualisait les résolutions largement adoptées en 2008.
Il n'y a eu aucun débat de fond, les statuts ont été bafoués sans complexe face à un congrès qui n'était pas dupe mais sous pressions fédérales et confédérales.

Perspectives
A l'issue de ce congrès, nous nous devons de tirer certains bilans.
Tout d'abord, la fédération sort affaiblie de ce congrès dont les résultats montrent qu'elle n'a pas su rassembler autour de ses projets.
Nous le regrettons d'autant plus que la nouvelle direction fédérale n'en tire pas les conséquences. Elle refuse l'évidence et rejette toute diversité d'opinion. Forte de ses 60% de voix environ, elle a construit une commission exécutive fédérale bancale tant sur le plan géographique que sur celui de la représentativité des branches, écartant volontairement des camarades brillants et efficaces. Six secrétaires fédéraux sur treize ont été éliminés sans aucune explication.
Un syndicalisme uni et donc fort, mais aussi tolérant, novateur et efficace dans le commerce et les services est pourtant indispensable.
La délégation de l'US CGT Paris est restée unie, solidaire, porteuse de projets et d'interventions de fond lors de ce congrès malgré les comportements intolérables qui ont été décrits plus haut.j
Les jugements brutaux et visant à discréditer tous les militants qui veulent faire avancer le débat ne nous impressionnent pas, nous sommes CGT et comptons bien le rester jusqu'au bout !



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