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Les hôtels de luxe ne doivent pas être des zones de non droit !

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Les hôtels de luxe ne doivent pas être des zones de non droit !

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A l'appel du syndicat HPE, une centaine de militants syndicaux et associatifs se sont rassemblés, mardi 3 octobre, devant l'hôtel Concorde Opéra. Ils dénonçaient le comportement inacceptable du Directeur de l'hôtel et exigeait le retrait des sanctions infligées à 4 délégués CGT.

Un mois après avoir permis, avec l'aide de "Femmes Solidaires" et du "Comité contre l'esclavage moderne", la libération d'une jeune femme retenue en esclavage par une famille séjournant dans l'hôtel , nos camarades ont été sanctionnés pour leur action.

La première réaction de Claude Rath, directeur du Concorde Opéra, a été de reprocher au secrétaire CGT du comité d'entreprise, de lui faire perdre du business par son action. Puis suite aux l'interventions de la police, du Comité contre l'esclavage moderne et de "femmes solidaires", il n'a pas eu d'autre choix que de collaborer à la libération de cette jeune femme éthiopienne.

La famille de Dubaï, qui la retenait en esclavage n'a pas été inquiétée et a pu regagner tranquillement son pays. Aucune poursuite n'a été engagée.

Le syndicat HPE demande à être reçu par la direction de l'hôtel et les Ministre du Travail et de l'intérieur pour réclamer:

  • le retrait des sanctions des 4 délégués CGT
  • des poursuites contre la famille qui a retenu cette jeune femme en otage car les hôtels de luxe ne doivent pas être des zones de non-droit.


La direction a recu une délégation composée de 2 délégués CGT de l'hôtel, 1 représentante de Femmes Solidaires et une représentante du CCEM mais a refusé d'annuler les sanctions.

Le syndicat HPE, décidé à aller jusqu'au bout de cette affaire va saisir les tribunaux; le Conseil de Prud'hommes, pour demander l'annulation des sanctions et le tribunal correctionnel contre la direction pour non assistance à personne en danger et discrimination syndicale.



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