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Crillon, un accord historique !

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CRILLON, un accord historique !


La raison l’a emporté pour la signature d’un bon accord !

La décision du Tribunal de Grande Instance de PARIS du 15 janvier 2013 qui a annulé le PSE du CRILLON a remis la direction à la table des négociations. Chaque partie y a mis du sien et un bon accord a pu être trouvé.

La direction lève plusieurs obstacles à la signature de la CGT-HPE, notamment le conditionnement à l’obtention des aides de l’Etat du maintien des salaires pendant la fermeture pour travaux aux salariés qui souhaitent rester dans l’entreprise.

Les menaces de licenciement en cas de refus de détachement et après réouverture sont également retirées.

Le plan de formation des salariés pendant la fermeture de 2 ans et la nouvelle organisation après travaux font l’objet d’une information beaucoup plus fournie au Comité d’entreprise et au CHSCT.

La CGT, seule organisation représentative au CRILLON avec 85 % des voix aux dernières élections professionnelles a fait preuve de responsabilité et signera l’accord qui permettra également de maintenir le calendrier des travaux avec une fermeture au 31 mars 2013. Un expert désigné par le CHSCT sera chargé du suivi du chantier.

Preuve est faite que d’autres solutions que celle du RITZ peuvent être mises en œuvre !

Cet accord démontre qu’un autre traitement social que celui de faire payer à Pôle emploi les travaux d’un palace appartenant à un multimilliardaire est possible.

Le propriétaire l’a bien compris et a fait également preuve de responsabilité sociale.
Il n’était pas envisageable pour la CGT d’accepter dans la situation actuelle de l’emploi de laisser plus de 300 salariés se retrouver au chômage, fût-ce avec une indemnisation conséquente.

Cet accord doit servir de référence pour les prochaines fermetures d’hôtels en cas de travaux importants. Il nous permet d’espérer que la Cour d’appel de PARIS, qui devra prochainement statuer sur l’appel de l’Union syndicale CGT du Commerce de PARIS sur la validité du PSE du RITZ qui a entrainé le départ de 470 salariés le 31/07/2012, annulera également ce plan catastrophique, ouvrant ainsi la voie de la réintégration à ceux qui le souhaitent.

Non à l’extension de l’accord national de flexi-insécurité


Notre syndicat CGT-HPE considère que la transposition dans la loi de l’accord national interprofessionnel signé par le MEDEF et les organisations syndicales minoritaires CFDT, CFTC, et CGC (37% au total aux dernières élections prud’homales) n’aurait probablement pas permis aux salariés du CRILLON d’obtenir satisfaction.

Le jugement du Tribunal de Grande Instance de Paris du 15 janvier 2013, qui a annulé le PSE au CRILLON et fait interdiction à la direction de le mettre en œuvre n’aurait pas été le même avec cette nouvelle loi.

Ce n’est pas la loi pour l’emploi que nous attendions !

L’engagement n° 35 pris par François HOLLANDE lors de la campagne présidentielle est bafoué

«………………..pour dissuader les licenciements boursiers, nous renchérirons les licenciements collectifs pour les entreprises qui versent des dividendes ou rachètent leurs actions et nous donnerons aux ouvriers et aux employés qui en sont victimes, la possibilité de saisir le tribunal de grande Instance dans les cas manifestement contraires à l’intérêt de l’entreprise».

Non seulement aucune des mesures contenues dans cet engagement n’est reprise dans l’accord national, mais pire, cet accord constitue une régression sociale de grande ampleur, notamment par ses articles 11, 15, 18, 20, 22, 23, 24, 25 et 26.

Une loi doit rapidement intervenir pour contraindre les entreprises et les groupes bénéficiaires ainsi que les propriétaires richissimes à maintenir l’emploi et les rémunérations dans de telles situations.
La situation dramatique du chômage et l’avenir de milliers de familles l’exigent !


C’est pourquoi notre syndicat CGT-HPE, avec d’autres, appellera très prochainement à une initiative de grande ampleur en direction du Parti Socialiste et/ou du gouvernement pour lui demander de ne pas permettre la transposition dans la loi de cet accord national minoritaire de flexi-insécurité.

Paris le 5 février 2013


Syndicat CGT des Hôtels de Prestige et Economiques
3, Place du Général KOENIG – 75017 PARIS
Tel: 01 40 47 60 68 / 06 30 78 47 76 – Fax :01 45 74 43 26


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