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Pavillon Dauphine : maintien de l'emploi : 1 an avec sursis

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Section Syndicale CGT Restaurant Pavillon Dauphine


MAINTIEN DE L’EMPLOI : 1 AN AVEC SURSIS

La mairie de Paris a accordé la poursuite de la concession à la SARL actuelle pour l’exploitation du Pavillon Dauphine jusqu’au 5 juillet 2014. Autant dire que nous revenons de loin !

Pour des raisons qui nous échappent, la Mairie de Paris était prête à sacrifier 120 emplois au Pavillon Dauphine en cédant la concession à RAYNIER MARCHETTI. Tout semblait ficelé, le Maire avait déjà donné ses consignes au Conseil de Paris pour déposséder la SARL Pavillon Dauphine et trancher en faveur de RAYNIER MARCHETTI.

C’était sans compter sur la mobilisation des 150 salariés devant l’Hôtel de ville avec l’US CGT Commerce de Paris qui a démontré que le concessionnaire actuel offrait plus de garanties, qu’il continuerait la production sur le site et que contrairement à RAYNIER MARCHETTI il ne licencierait pas les cuisiniers qui refuseraient la délocalisation sur le site de St Ouen. Les 50 salariés extra peuvent aussi respirer parce qu’il était sûr et certain qu’ils n’auraient jamais été repris.

C’était à n’y rien comprendre, sur les réponses aux appels d’offre il n’y avait pas photo entre celui qui avait un projet viable et crédible en terme de maintien de l’emploi, des salaires et d’une offre de restauration de qualité.

Il est clair que la CGT a fait le choix d’un employeur plutôt qu’un autre, mais il faudrait que M AMBERT ne se repose pas sur ses lauriers, qu’il tienne ses promesses et réponde à quelques revendications urgentes.

Nous attendons maintenant: qu’il requalifie les extras qui en feront la demande, qu’il transmette les documents nécessaires pour l’expertise votée par le CE, qu’il s’acquitte de sa dette envers le CE, qu’il augmente les salaires, qu’il paie les heures supplémentaires, qu’il respecte l'égalité de rémunération entre les hommes et les femmes.

Nous avertissons d’ores et déjà M AMBERT qu’il cesse de conditionner le respect de la loi et les revendications des salariés à l’obtention de sa concession. Une chose est certaine, il doit améliorer considérablement l’aspect social de sa société s’il veut rester le plus crédible en juillet 2014.

Paris, Mai 2013



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