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Immigration

La modification du Code de Séjour et du Droit d’Asile (CESEDA) est dangereuse pour l’ensemble des salariés, elle les met en concurrence, elle accentue les discriminations, la xénophobie, le racisme, tout en confortant les thèses extrémistes.
Au même titre qu’autrefois, le Code Noir ou le Code Juif, le CESEDA aujourd’hui, est une procédure qui renforce la persécution, l'intimidation, et la ségrégation.

Choisir l’immigré par rapport à ses compétences, son niveau d’instruction, sa capacité à s’autofinancer nous ramène à l’époque du commerce triangulaire entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques, quand les intérêts économiques primaient sur les droits de l’ être humain dans le mépris le plus total de sa dignité.


Le 4 pages "sans papiers, mais pas sans droits" !

Immigration ni subie
ni choisie 
Non  à la mise en concurrence du Salariat


OUI A L’EGALITE DES DROITS.



Parce qu’il s’agit aussi de salariés, la CGT s’oppose à cette loi et met tout en œuvre pour la combattre.


Ces mesures inadmissibles n’ont qu’un seul but : maintenir les étrangers dans la précarité la plus totale et créer d’avantage de situations irrégulières. Les salariés concernés se feront ainsi plus discrets et moins revendicatifs.

Qui osera faire respecter ses droits s’il est en situation irrégulière ?


Comme pour le CPE, patronat et gouvernement veulent se débarrasser des contraintes du Code du Travail et jouir d’une main d’œuvre corvéable à merci, surtout dans les secteurs peu attractifs et véritables zones de non droit tels : le bâtiment, les travaux publics, le textile l’hôtellerie, la restauration, la sécurité, le gardiennage, le nettoyage, l’agriculture etc.…


Gagnons le retrait de cette loi !

Malgré les premiers débats et le vote à l’assemblée cette loi, loin de faire l’unanimité, a suscité de nombreuses réactions : telles la journée du 13 mai et sa manifestation à Paris rassemblant 40 000 participants et de nombreux militants CGT. Jamais depuis les premiers mouvements de sans papiers, les occupations de St Bernard et St Ambroise les mobilisations avaient été si massives.
La CGT à Paris s’est donné comme objectif de sensibiliser l’ensemble de ses structures pour lutter contre la xénophobie, le racisme, et les discriminations.
Nous devons absolument nous positionner clairement sur ces questions et réaffirmer les valeurs que nous défendons.
L’UD CGT de Paris est partie prenante du collectif
unis contre l’immigration jetable et du réseau éducation sans frontières, ils rassemblent de nombreux mouvements politiques, associatifs et citoyens.


Mettre un terme à la précarité et non pas l’officialiser.

N’hésitons pas à désigner les véritables responsables de la précarité d’aujourd’hui qui sont : le patronat et le gouvernement avec sa politique actuelle.
N’oublions pas que la précarité qui se généralise , a touché en premier lieu les immigrés et qu’ils la vivent actuellement de façon plus accrue.
La précarité est avant tout une stratégie qui n’a pas d’autre but que de peser sur les conditions de travail de tous ; que l’on soit jeunes, seniors, femme, chômeur ou étranger il y aura toujours des contrats dérogatoires au code du travail mais il sera plus facile de les imposer à ceux que l’on aura jugés indésirables et à qui nous aurons refusé toute possibilité d’intégrer le droit commun.

Élèves sans papiers : refusons l’insupportable.
le ministre a donné des consignes précises aux préfectures : renvoyer le plus possible d'étrangers sans titre de séjour. La loi CESEDA en cours de discussion au Parlement rendra la tâche encore plus facile. A Paris, ils sont plusieurs centaines d'élèves et de parents d'élèves concernés. La police pourra les traquer partout (chez eux, dans la rue, en préfecture, à l'hôpital même) les enfermer dans un centre de rétention et les renvoyer de force dans un pays où ils n'ont plus rien et où parfois leur vie est en danger.

Chacun a en mémoire les épisodes de l’histoire où face à des persécutions insupportables, chacun a dû faire des choix. Ne pas choisir était choisir de laisser faire…
Avec le Réseau éducation sans frontière la CGT ne laissera pas détruire la vie de ces enfants, de ces adolescents et de leurs parents.

Pour signer la pétition : www.educationsansfrontieres.org

LE CODE DU TRAVAIL C’EST POUR TOUT LE MONDE !


Le ministre de l’intérieur fait :
« d’ une pierre deux coups ! » 


D’une part : il satisfait ses ambitions électorales en occupant le terrain malsain de l’extrême droite. D’autre part il prend soin des intérêts économiques du patronat en privant de statuts collectifs une partie du salariat, dans un tel cas l’employeur aura vite fait son choix entre un travailleur ou un autre . La mise en concurrence du salariat ne fera qu’attiser les haines, le racisme et la xénophobie.



Combattons les idées reçues qui laissent croire que l’immigration est à l’origine de tous les maux tels chômage, crise du logement, insécurité ou encore ruine de la protection sociale…
Nous pouvons aisément démonter ces arguments fallacieux, si nous osons en débattre avec nos syndiqués dans les entreprises. Les phénomènes migratoires sont des éléments essentiels de l’évolution de toute civilisation ; avant tout l’immigration a contribué au développement économique, industriel et culturel de tous les pays. En France depuis toujours les immigrés sont venus( quand nous ne les avons pas fait venir) pour satisfaire, en priorité, les intérêts du capitalisme et ses besoins de main d’œuvre, que ce soit dans les mines, la sidérurgie, l’industrie automobile, le nettoyage etc.. Il ont toujours effectuer les pires travaux dans les pires conditions .


Le gouvernement persécute les sans-papiers et leurs enfants. Le Réseau Éducation sans frontières, auquel participe l’UD-CGT Paris, appelle à la résistance.

« Des milliers d’enfants, de jeunes avec leurs familles risquent quotidiennement l’expulsion, leur avenir et leur vie sont anéantis du jour au lendemain.   Nous ne laisserons pas commettre ces infamies en notre nom …» Dit la pétition qui a déjà obtenu plus de 30000 signatures.
Cet été, comme l’été dernier, l’entrée en action de la Police de l’immigration se traduit par des
rafles dans les foyers, dans les quartiers populaires de Paris ou dans les logements insalubres qu’ils sont contraints d’occuper. (Cachan,Stalingrad, Ménilmontant, la Goutte d’Or…). Des enfants sont arrêtés dans les centres de loisirs pour faciliter l’expulsion des parents, les familles n’osent plus les inscrire dans les écoles pour la rentrée scolaire.
Des enfants, et même des nourrissons, sont déjà enfermés dans les centres de rétention.




 

Avec la CGT, ensemble exigeons:

Le retrait des lois qui aggrave le CESEDA
La régularisation de tous les sans papiers
L’arrêt des traques et persécutions mises en
place par les pouvoirs publics.
La suppression du travail dissimulé
Un même droit pour tous les salariés
français et étrangers avec des salaires
identiques garantissant une même
protection sociale.
Le droit à l’éducation pour tous les enfants


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