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Non Virgin n'est pas mort, la mobilisation continuera à payer!

Archives > 2013 > Commerce

Non Virgin n'est pas mort,
la mobilisation continuera à payer !

Lors d’un comité d’entreprise extraordinaire mercredi 20 février, Maître Phillipot, administrateur judiciaire, a annoncé la mise en vente de Virgin et l’ouverture d’une data room, (présentation des données de l’entreprise aux éventuels repreneurs) dès vendredi. Les candidats ont jusqu’au 5 avril pour se manifester.


La réunion du 20 février a démarré avec l’exposé du cabinet d’expertise chargé d’étudier la faisabilité du plan de redressement de l’entreprise par ses propres moyens.

Un repreneur, pas un fossoyeur!
Le plan de redressement de Christine Mondollot, rejeté par les salariés depuis le début parce qu’il entraînait la suppression potentielle de 600 postes, n’a pas convaincu le cabinet d’expertise mandaté par le tribunal de commerce. Le rapport du cabinet Mazars est sans appel: les propositions de l’actuelle direction pour relancer la société ne sont pas viables. La survie de Virgin passe obligatoirement par un ou plusieurs repreneurs

Un coût social trop élevé
Le modèle proposé, fermeture de 10 magasins sur 26, dont le navire amiral des Champs Elysées, et réduction des surfaces pour les autres, engendrerait un coût social trop élevé et serait largement insuffisant pour assurer le remboursement de la dette et la pérennité de la société.

Actifs pour la reprise
Depuis le 14 janvier, date de la mise en redressement judiciaire de l’enseigne, les salariés de Virgin dénoncent le projet de la direction et réclament un repreneur qui investisse dans l’entreprise pour la relancer, la repositionner et pour lui donner un avenir en conservant le maximum de salariés et de magasins. Ils demandent aussi que Butler mette la main au portefeuille pour payer les conséquences sociales de sa politique désastreuse.

Aujourd’hui, des négociations sont en cours sur les modalités de la participation du fond Butler en cas d’un éventuel PSE.
Les manifestations historiques des 9 et 29 février, la mobilisation de tous ont permis faire connaître nos revendications, soutenues aujourd’hui par de nombreux politiques.
Des rencontres avec plusieurs ministères ont eu lieu. Dans toutes les régions des élus locaux ont écrit à Butler, au gouvernement pour demander le maintien des magasins et des emplois.

La mobilisation paie !
Continuons !
Tous en grève le 5 mars


Rendez-vous à 14h place du Châtelet en direction de l’Assemblée Nationale




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