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Clic-p: Les supérettes assignées à comparaître

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Les supérettes assignées à comparaître


Jeudi 20 janvier, les enseignes CARREFOUR CITY, FRANPRIX, G20, MONOP' et SPAR étaient assignées à comparaitre devant la première chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris, pour infraction au repos dominical dans les commerces alimentaires.

Face au Comité Intersyndical du Commerce de Paris (Clic-P) et son représentant maître Lecourt, les dix avocats de la partie adverse ont eu beau déployer les effets de manche, leurs arguments n'étaient pas très sérieux.

L'avocat du groupe Carrefour a bien essayé de se faire le défenseur des petits commerçants, franchisés ou indépendants, "pourvoyeurs d'emplois d'une main d'œuvre peu qualifiée", et ne pas hésiter à taxer de "combat d'arrière garde" la défense du repos dominical, il n'était pas vraiment convainquant.

Le défenseur de la FCD qui déclare "inopposable", l'arrêté préfectoral du 15 novembre 1990, arrêté qui impose aux commerces alimentaires la fermeture des magasins, soit le dimanche soit le lundi toute la journée, ne l'était pas davantage.

Derrière ces soi-disant petits commerçants, c'est l'arrivée en masse des groupes de la grande distribution sur Paris qui monte au créneau !

La riposte judiciaire aux nombreuses infractions au repos dominical dans le commerce parisien, est une des formes d'actions que le CLIC-P entend mener pour se battre contre la généralisation du travail du dimanche.
Une procédure concernant les commerces non alimentaire est prévue.

La décision du tribunal de Paris sera rendue le 10 février prochain.


Lire aussi l'article de l'Humanité:
Les supérettes devant le tribunal



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