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Travail de nuit chez Monoprix : opposition de la CGT et FO

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Travail de nuit chez Monoprix :
opposition de la GCT et FO

Dans une note affichée dans les magasins, Monoprix regrette vivement la décision de la CGT de s’opposer au travail de nuit et omet de préciser que FO aussi s’y est opposée. Ce n’est pourtant pas une surprise puisqu’en novembre 2006, puis en juillet 2009, la CGT et FO ont déjà fait opposition, sans que Monoprix en tienne compte.

Nous avons saisi le tribunal et, en avril 2013,
la cour d’appel de Versailles nous a donné raison et a laissé jusqu’au 29 août la possibilité de renégocier un nouvel accord. Pourquoi aurions-nous changé d’avis ?

La loi dit que
le travail de nuit doit être exceptionnel et justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou des services d’utilité sociale. Pourquoi ? Parce qu’il est dangereux pour la santé (plus de cancers de la prostate et du sein, une espérance de vie raccourcie de 3 à 4 ans…) et pour la sécurité (plus d’accidents).

Les magasins ouvrent de plus en plus tard la nuit : cette généralisation nous concerne tous.
Voulons-nous être tous obligés de travailler la nuit ? Certainement pas. C’est pour cela que l’intersyndicale Clic-P attaque TOUTES les enseignes qui violent la loi.

1500 emplois en danger, selon la direction
C’est faux ! Quand monoprix a décidé d’ouvrir plus tard il nous a décalé nos horaires, sans tenir compte des contraintes qu’il nous imposait, garde des enfants, transport en commun, vie familiale etc… Il n’a qu’à faire la même chose dans l’autre sens. Surtout, il est interdit de licencier des salariés au motif que l’on est obligé de… respecter la loi.

Perte de chiffre daffaires
Faux ! Les études montrent que ce n’est qu’un déplacement. Les clients s’adaptent très vite.

Les clients chez la concurrence
Faux ! Clic-P attaque toutes les enseignes qui violent la loi.

La compétitivité fragilisée
Faux ! En décalant les fermetures de 22h à 21h il y aura plus de salariés sur certaines plages horaires, ce qui améliora le service apporté à nos clients, notamment lors des changements d’équipe en caisses.

Nous ne pourrons pas bénéficier davancées sociales et salariales ?
Devons-nous sacrifier notre vie familiale et notre santé pour avoir le droit de bénéficier d’avancées ?
Monoprix ouvre déjà la nuit : pourtant, les avancées sociales n’ont pas été au rendez-vous, depuis 10 ans !

Ce sont notre santé, notre sécurité et nos vies de familles, que Monoprix attaque. Comme s’il ne nous suffisait pas d’être payés des salaires de misère et de travailler dans des conditions de plus en plus dures.

Ensemble, défendons-nous !


Paris, le 30 septembre 2013


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