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Pas d'accord salarial chez Ikéa

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Pas d'accord salarial chez IKEA


Jeudi 25 février, dernière réunion des NAO, la direction a refusé définitivement les contre-propositions de l'intersyndicale cgt cfdt fo qui, pour mettre fin au conflit, demandait:

  • une augmentation collective de 2% pour tous les salariés
  • une prime intempérie pour les ramasseurs de chariots
  • un engagement sur les recrutements en emplois non précaires.


La direction d' Ikéa, sourde aux avancées des organisations syndicales, est restée sur sa dernière proposition, c'est à dire une augmentation globale de 2%, dont 1% d'augmentation collective; fidèle à sa politique salariale qui privilégie l'augmentation au mérite, ou comment entretenir la division chez les salariés et affaiblir l'action syndicale.

Le cynisme de cette multinationale, qui prétexte la crise économique et la baisse de la consommation sur le marché du meuble, pour accroître la précarité de ses salariés, est bien loin de la politique de responsabilité sociale affichée par l'entreprise, mais il vécu quotidiennement par les salariés qui y travaillent.

"Dans ce contexte, l'intersyndicale a refusé de signer l'accord des NAO et appelé l'ensemble des salariés à rester mobilisés et à se tenir prêts à agir prochainement."

L'importance de la mobilisation, pourtant qualifiée d'historique par tous, n'a pas suffit à faire plier la direction.

Mais pour les militants CGT d'Ikéa,
" une chose est sûre, les rapports sociaux chez Ikéa ne seront plus les mêmes".
"La direction sait maintenant que les salariés peuvent réagir massivement.
Charge à nous de convaincre les salariés, de les faire adhérer et donc de construire le rapport de force qui nous manque, pour peser encore plus sur la direction, et obtenir satisfaction."
"Se renforcer dans les magasins où la CGT est présente et s'implanter dans les magasins où ne sommes pas présents doit être notre objectif prioritaire".




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