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Occupation du siège de la Sogeres

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Occupation du siège de la Sogeres



Jeudi 22 octobre devant le Fafih, l'ambiance est électrique. Il est à peine 8 heures, le hall d'entrée du bâtiment et le trottoir affichent complet.
Les travailleurs sans papiers des Hôtels Cafés Restaurants qui occupent le lieu depuis le lundi 12 octobre sont de plus en plus nombreux à rejoindre le piquet de grève,
734 grévistes étaient recensés mercredi soir.

Les 45 salariés de la restauration collective sont rassemblés autour de Fabienne qui donne les dernières consignes. Hier le message est passé,
rendez-vous à 8 heures pour un départ de la "resto co" vers un autre lieu d'occupation. A 9 heures le groupe démarre pour une destination toujours inconnue et se sépare en deux à la station de métro. Chacun rejoindra le lieu d'occupation, son nom commence à circuler, par un itinéraire différent.
Arrivée Boulogne-Billancourt. Et c'est
devant le siège de l'entreprise Sogérès, filiale du groupe Sodexho, que les grévistes se retrouvent pour investir le hall d'entrée.
La direction essaiera tous les moyens pour les déloger, dialogue, intimidation par huissier interposé, puis appel au commissariat de police.
Ce n'est qu'en fin d'après-midi que les travailleurs sans papiers de la restauration collective auront la certitude de pouvoir rester sur les lieux, le commissaire de police décide de ne pas expulser.

Le même jour, 40 autres grévistes du Fafih investissaient le restaurant situé au dernier étage du centre Pompidou, chez Georges. Après de difficiles négociations les salariés occupent le restaurant.


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