Aller au contenu

Menu principal:


Travail dominical: La mairie de Paris sous pression

Archives > 2009 > Commerce 2009


Travail dominical: la Mairie de Paris sous pression

C'est au Maire de Paris que revient la décision d'élargir ou pas les ouvertures dominicales dans la capitale, le Conseil Constitutionnel a rétabli sa légitimité en août dernier mais le gouvernement ne se résout pas à perdre la main et annonce ses préconisations en conférence de presse.

Xavier Darcos, ministre du travail, s'appuie sur une étude menée par la Chambre du Commerce et d'Industrie de Paris et validée par le préfet de Paris pour proposer
une large extension des zones touristiques à Paris (10 000 magasins pourraient ouvrir le dimanche, contre 500 aujourd'hui).

Le processus de concertation mis en place par Bertrand Delanoë n'a toujours pas rendu d' avis. Lors de la rencontre le 18 septembre, avec les représentants de l' US commerce de Paris, des principaux syndicats des grands magasins parisiens et l'UD de paris, la mairie de Paris s'était engagée à réunir l'ensemble des organisations syndicales avant la fin octobre, réunion qui n'a pas eu lieu à ce jour.
Les patrons des grands groupes commerciaux s'impatientent et veulent voir le dossier avancer


Lire le communiqué de presse de la fédération



Dans les grands magasins, la direction des Galeries Lafayette Haussman veut engager des négociations sur les dimanches début décembre.

Si la carte des nouvelles zones touristiques était adoptée en l'état, c'est l'ensemble des grands magasins et des grandes enseignes qui aurait la possibilité d'ouvrir tous les dimanches et sans obligation de négociation. Contrairement à ce que prétend Mr Darcos, la négociation dans les entreprises et les compensations pour les salariés ne sont pas prévues par la loi,
en zone touristique les magasins peuvent ouvrir de droit, le travail est obligatoire et sans contreparties pour le salarié.

Bertrand Delanoë, qui s'est dit opposé à l'extension des zones touristiques en septembre dernier, a annoncé qu'il ne céderait pas à la pression, que le dispositif de concertation mis en place se poursuivait et que le moment venu, "ce sera aux élus et à eux seuls que reviendra le pouvoir de trancher ce sujet qui conditionne la vie collective de nos concitoyens".




Retourner au contenu | Retourner au menu