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Nos revendications

Nos revendications


Notre conception du syndicalisme se distingue par l'alliance de la lutte, de la revendication, de la proposition et de la négociation.
La lutte n'a de sens qu'autour de revendications précises et si elle tend à améliorer la condition des salariés qui la mènent.

Au regard des besoins des salariés de nos professions et de la déréglementation que le patronat tente de nous imposer, l'US doit se battre autour des axes revendicatifs suivants :

Sur les salaires :
Pas de salaires en dessous de 1700 Euros : c'est le minimum pour vivre dignement aujourd'hui.
Diminuer la part variable du salaire (primes, intéressements etc.) au profit du fixe sur lequel on peut compter régulièrement.
Des augmentations générales annuelles qui garantissent au moins le pouvoir d'achat

Sur le temps de travail :
Généralisation des trente cinq heures à tous nos métiers, quelle que soit la taille de l'entreprise.
Application des dispositions de la Loi AUBRY II pour les temps partiels (priorité d'embauche à temps complet, répartition des horaires, augmentations automatiques des contrats pour les dépassements réguliers, majoration des heures complémentaires).
Prise en compte des temps de trajet au delà d'une heure par jour
Intervention du législateur pour interdire les ouvertures de magasins en nocturne.
La suppression des zones dites touristiques qui permettent d'ouvrir les commerces tous les dimanche sans majoration de salaires .
Dans les secteurs travaillant en nocturne, majoration à 100% des heures comprises entre 21 heures et 7 heures.
Suppression des heures d'équivalence lorsqu'elles existent.

Sur les classifications :
La reconnaissance de nos métiers passe par des grilles qui fixent un salaire adéquat au tâches que nous effectuons. Les grilles doivent nous assurer un déroulement de carrière assorti d'une formation professionnelle reconnue dans notre qualification.

Sur le Droit syndical :
La répression ant-syndicale a pris un tour nouveau ces derniers mois. Le ministère se fait complice de licenciements scandaleux pour des motifs aussi délirants que le « harcèlement moral à l'encontre de son supérieur hiérarchique ». Au-delà des luttes que mènent l'US pour défendre ses délégués, nous devons exiger du législateur un dispositif plus protecteur pour les représentants du personnel. Nos moyens (crédits d'heures, frais de déplacement) doivent se renforcer en même temps que ceux des salariés qui ne détiennent pas de mandats et qui doivent pouvoir participer à la vie syndicale dans l'entreprise.


Notre rôle dans la négociation :
La négociation collective est un acquis pour les salariés. Elle permet la solidarité entre eux là où le patron essaie d'imposer la concurrence et l'individualisation des contrats.
Nous avons ces dernières années trop laissé l'initiative de la négociation aux patrons.
La loi Fillon vient de supprimer le principe de faveur qui faisait qu'une convention d'entreprise ne pouvait être moins favorable qu'une convention collective. Elle ouvre à l'entreprise un champ dérogatoire jusqu'ici réservé aux branches.
L'ensemble des militants de l'US doit très rapidement se former aux nouvelles règles imposées par cette loi qui bouleverse les modes de négociations. C'est une nécessité pour empêcher les patrons d'être, une fois de plus, à l'initiative. Forts de nos axes revendicatifs, forts de la nouvelle règle majoritaire qui s'impose aux accords d'entreprise, nous devons reprendre le contrôle de la négociation en l'associant au rapport de forces.

Ne plus être le laboratoire de la flexibilité et de la précarité, être le fer de lance d'un syndicalisme rassembleur, fort et efficace au service de l'amélioration de la condition des salariés de nos secteurs : telle doit être l'ambition à la fois grande et raisonnable de l'US CGT du commerce et des services de Paris.


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