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Plus d'arrêts maladies chez Monoprix: pourquoi ?

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Plus d’arrêts maladies chez Monoprix: pourquoi?


De 2007 à 2010, les absences maladie ont augmenté de 13% dans notre entreprise. Pour la direction, c’est la faute des salariés qui n’ont pas envie de travailler. Pour nous, la cause se trouve dans les conditions de travail qui s’aggravent. Et les faits nous donnent raison! Un exemple? La mise en place de la POP n’a rien changé, au contraire…

Les rapports d’expertise rendus au Comité central d’entreprise (CCE) montrent que :

  • Le chiffre d’affaires a augmenté deux fois plus vite que l’effectif moyen entre 2007 et 2010, ce qui implique que chacun d’entre nous travaille plus aujourd’hui qu’il y a 4 ans.


  • Le turn-over des salariés en CDI reste élevé (un salarié sur 5 est renouvelé tous les ans), sans compter les salariés en CDD qui sont trop nombreux. Et nous devons compenser ces départs par plus de travail.


  • Une grosse proportion du personnel est composée de nouveaux salariés que nous n’avons ni le temps ni les moyens de former: c’est parmi ces salariés que les départs sont les plus nombreux.


  • Les promotions internes sont en nette diminution en 2010 par rapport à 2009.


Un nombre de salariés qui n’augmente pas voir diminue dans les magasins, un renouvellement important du personnel, c’est
toujours plus de travail pour ceux qui restent.

Ce n’est pas la faute de ceux qui partent, mais celle de la direction qui n’embauche pas suffisamment et ne sait pas motiver les salariés pour rester, en augmentant les salaires, en améliorant notre statut, en nous garantissant une évolution de carrière.

Une chose est claire, c’est que
la POP n’a pas diminué l’absentéisme et pour cause: lorsque l’on travaille dans des conditions difficiles, on tombe plus souvent malade et, lorsque l’on est malade, on ne peut pas venir travailler. Cette réflexion de bon sens semble échapper à Monoprix. Un exemple? Le maintien des jours de carences maladies (3 jours non payés, sauf pour ceux qui n’ont pas été malades depuis 24 mois) qui nous punit 2 fois: nous sommes malades à cause de notre travail et, en plus, nous devons payer nos arrêts maladie.

Ce n’est plus possible de continuer comme ça.

Nous devons exiger, ensemble,
des embauches pour diminuer la charge de travail, de meilleurs salaires, un meilleur statut (suppression des jours de carence, garanties pour les jours de repos, jours enfants malade par enfants, les parents ayant plusieurs enfants sont plus souvent absent que les parents n’en ayant qu’un…) et la possibilité d’évoluer pour éviter les départs.

La CGT propose de faire valoir ces exigences à l’occasion de la journée d’action du 11 octobre.


Le 13 septembre 2011.



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