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Appel de l'US commerce et services de Paris : Accord National Interprofessionnel

Archives > 2013 > Communiqués

Appel de l’US CGT commerce
et services de Paris
Accord National Interprofessionnel


L’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier issu de négociations qui devaient sécuriser l’emploi ne sécurisera que les employeurs qui licencieront et exerceront le chantage à l’emploi pour imposer d’avantage de précarité aux salariés.

Si cet accord est transposé en loi comme le souhaitent le gouvernement et le MEDEF, il permettra :

  • La mobilité interne forcée pour les salariés sous peine de licenciement
  • La restriction d’accès à la justice pour les salariés qui souhaiteront réclamer leurs droits
  • La possibilité pour les employeurs de baisser le temps de travail et la rémunération pour exercer la concurrence sur le dos des salariés au nom de la compétitivité.
  • La création du contrat de travail intermittent à durée indéterminée ou comment payer 4 mois de travail en 12 fois. En prime les périodes d’inactivité ne seront pas indemnisées par l’assurance chômage et ce contrat n’étant pas un CDD, la prime de précarité sera supprimée.


Après un délai de 2 à 4 mois selon la taille de l’entreprise, les plans de licenciements collectifs pourront être mis en œuvre sans que les élus du Comité d’ Entreprise n’aient eu le temps nécessaire à l’étude des mesures de reclassement, des garanties d’emploi ou d’avenir pour les salariés.

Cet accord n’a d’historique qu’un recul sans précèdent en matière de droit et de garanties collectives pour les salariés.

L’US CGT Commerce de Paris appelle les salariés des entreprises du commerce et des services à des actions de grève le mardi 5 mars 2013 et à participer
à la manifestation prévue à 14h Place du Châtelet qui se dirigera vers l’assemblée Nationa
le.


Empêcher la transposition de cet accord en loi est une priorité, l’US CGT Commerce s’associera à toute initiative utile qui en combattra les dispositions. Le 5 mars en est une, d’autres suivront. A chacun d’entre nous de sensibiliser les salariés dans les entreprises du commerce et des services pour les mobiliser et dispenser le MEDEF de nous dicter sa loi.

Paris, le 18 février 2013








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