1ère VICTOIRE !

SAMADA

13 juillet 2011

Les grévistes de la SAMADA ont décidé de reprendre le travail après 43 jours de grève et après avoir obtenu partiellement gain de cause sur leurs revendications salariales. La Direction s’est engagée par écrit sur:

• l’intégration de 50 € de prime au salaire de base, y compris pour les chefs d’équipe de Neuville
• prime de «redémarrage» de 800 €, payée moitié fin septembre et moitié fin novembre en réponse à la demande du paiement des jours de grève, ainsi que 2 jours offerts avant le redémarrage du site de Neuville.

Malgré l’annonce faite par la Direction qu’aucune négociation sur les salaires n’aurait lieu localement et en dehors des NAO, ELLE CEDE !

Les grévistes n’ont pas obtenu gain de cause sur l’intégration au salaire de base des autres 50 € réclamés, qui aurait permis un alignement des avantages sur ceux de leurs collègues de Gennevilliers. Mais ce n’est que partie remise.

C’est au niveau de l’ensemble des sites que la mobilisation est nécessaire pour gagner pour tous !

Pour casser la grève, la direction déclare avoir laissé pourrir des produits frais pour 500€, sans compter tous les frais engagés au niveau de la logistiqueC’est une honte, mais cela montre qu’elle a largement les moyens d’augmenter les salaires.

Les Tribunaux ont donné à chaque fois raison aux grévistes

C’est le refus de négocier de la direction qui a entraîné le blocage des marchandises. Les grévistes n’ont fait qu’utiliser leur droit de grève en installant un piquet de grève qui n’a pas été considéré comme illicite par les tribunaux

C’est la direction de la Samada qui est dans l’illégalité

Le Code du travail interdit de:

• embaucher des intérimaires pour remplacer des grévistes
• obliger des salariés d’aller sur d’autres plateformes alors que leur contrat indique qu’ils travaillent à Neuville
• ne pas donner de travail à un non gréviste ou fermer l’établissement
• faire pression sur un salarié pour qu’il démissionne

Les grévistes remercient tous les salariés qui ont soutenu leur mouvement

Ne laissons pas la direction nous diviser.
Pour nos salaires
Luttons tous ensemble dès cet automne !

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