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Source : Libération_ 20 mars 2014
Social . La signature d’un accord de cession de la société, qui doit être majoritaire, divise les syndicats.
Même pas peur, à la Redoute, de l’ultimatum posé par la direction. Le groupe Kering, propriété de la famille Pinault, exige que les syndicats signent aujourd’hui l’accord de cession de l’entreprise à deux de ses dirigeants. Il veut vendre le vaisseau amiral roubaisien de la vente à distance pour 1 euro symbolique à deux hauts cadres du groupe, Nathalie Balla et Eric Courteille. Dans le paquet-
Barbecue. Au siège, à Roubaix, du côté des cols blancs, un collectif pour la survie de la Redoute s’est créé, qui milite pour la signature de l’accord. «Ce ne sont que des cadres dirigeants», critique un employé.
Hier midi, dans les rangs du personnel, personne n’osait imaginer que François-
«Alors, on continue de se mobiliser ?» demande un syndicaliste CGT à la foule rassemblée. Les mains se lèvent, nombreuses, deviennent des poings tendus. Les salariés grévistes scandent : «Jusqu’au bout, jusqu’au bout.» Ils étaient environ 700, selon les syndicats, à participer à cette AG improvisée d’après-
Geste. Si la CGT reste sur cette position, la CFDT et SUD ont fait un geste hier, avec une demande revue à 1 200 euros, pour ramener la direction à la table des négociations. Hier soir, seule la CFE-
Pour que la cession soit actée ce soir, la signature de la CFDT, majoritaire avec 31,4%, est incontournable. Le délégué central est prêt à sortir son stylo, mais la base ne veut pas en entendre parler. Hier soir, le secrétaire général de la fédération CFDT des services devait arriver de Paris pour infléchir la position des militants.
Stéphanie Maurice
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