Menu principal :
Sans-
Le patron, aux abonnés absents depuis début février, ne les déclare pas parce qu'ils n'ont pas de papiers. Les salariés, certains d'entre eux ont plus de cinq ans d'ancienneté, n'ont ni contrat de travail ni fiche de paie et travaillent six jours sur sept dans des conditions d'hygiène et de sécurité déplorables.
Les salariés revendiquent le paiement de leur salaire et leur régularisation. Des dossiers de régularisation ont été déposés courant février par la CGT. Les salariés ont également le soutien du maire du Xème, de l'inspection du travail qui s'est déplacée pour constater le lien existant entre les employés et le gérant du salon et de nombreuses associations et partis politiques.
Depuis le 15 février, les salariés ont décidé de reprendre le travail et de se rémunérer sur le produit de leur travail, le seul moyen pour eux de "pouvoir durer". Par solidarité, de nombreux clients du quartier, militants syndicaux, politiques ou associatifs viennent se faire faire les ongles ou se faire coiffer au salon VIP.
L'US CGT commerce et services de Paris appelle à soutenir les grévistes. Venez vous faire coiffer, faire une manucure ou soyez tout simplement présent...