Clic-P : quand Bernard Arnault s’énerve et dit n’importe quoi - US CGT Commerce et Services Paris

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Clic-P : quand Bernard Arnault s’énerve et dit n’importe quoi

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Communiqué

Bernard Arnault a déclaré mardi 19 novembre sur BFM que le " Clic-P ", à l'origine des procédures judiciaires contre le travail illégal de nuit ou du dimanche, agissait "uniquement pour des raisons financières ", car il en aurait retiré de l'argent (propos repris par « La Tribune »).

Cette accusation ne manque pas de sel venant de la 10 fortune mondiale, patron de LVMH et donc de Sephora : en matière d’argent, Bernard Arnault sait de quoi il parle et semble penser que tout le monde lui ressemble.

Comble de l’impudence, il vante les 25% de majoration de salaire que touchaient les salariés de nuit de Sephora, oubliant, pêle-mêle, que ce travail est illégal, que nombreux de ses salariés sont payés au SMIC et que le taux de turn-over du distributeur de parfums et de cosmétique taquine les 30% annuels.

Surtout, Bernard Arnault semble bien mal informé ! Le Clic-P n’a pas gagné un centime, à ce jour, du fait des astreintes prononcées par les tribunaux et pour cause : le Clic-P n’en touchera que si les patrons condamnés violaient les décisions de justice. Si les patrons du commerce, Bernard Arnault en tête, ne veulent pas enrichir les organisations du Clic-P (et nous les comprenons !), il ne leur reste qu’à continuer de se conformer aux décisions de Justice.

Car, pour notre part, nous n’hésiterons pas à agir contre ceux qui décideraient de bafouer ces décisions.

Fait à Paris, le 20 novembre 2014

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