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En annonçant la volonté du gouvernement de permettre dans les zones touristiques, les gares et, en particuliers aux magasins du Boulevard Haussmann d’ouvrir le dimanche, Laurent Fabius montre qu’il s’est totalement solidarisé avec les intérêts des patrons de la distribution.
Il faut rappeler que l’effet prétendument bénéfique pour l’économie de ces ouvertures n’a été démontré par aucune étude, bien au contraire et que les dépenses touristiques affectées au commerce de détail occupent une part infime du PIB. Elles représentent, en 2012, 1,2% du PIB, avec de nombreux magasins déjà ouverts : tous les dimanches, jusqu’à 13 heures dans l’alimentaire et le dimanche toute la journée dans les zones touristiques existantes.
L’offre existante satisfait donc largement les « besoins » de touristes qui ne choisissent pas la France en raison des horaires de ses magasins. Des ouvertures supplémentaires ne pourraient permettre qu’une éventuelle consommation complémentaire, extrêmement marginale.
Ce choix ne s’explique donc que par la volonté de satisfaire les intérêts particuliers de certaines enseignes. Celles-
En outre, le gouvernement fait fi de la position de la Mairie de Paris qui s’est opposée en 2010 à l’extension des ouvertures du Boulevard Haussmann, notamment en raison du rejet du projet par les riverains et les salariés concernés.
Dur avec les travailleurs, mou avec les patrons : la position de ce gouvernement ne nous laissera pas sans réponse. Le Clic-
Fait à Paris le 19 juin 2014